• USA Campaign 2008 - Résultats du caucus du Nevada et de la Primaire Républicaine de la Caroline du Sud

    La politique américaine continue même le week-end, hier d'importantes primaires et caucus ont vu la victoire d'Hillary Clinton (D) dans le Nevada (caucus) et de Mitt Romney (R). Le caucus du Nevada a vu une grande victoire de Mme Clinton devant son principal rival Barack Obama qui n'a finalement pas eu toutes les faveurs de l'importante communauté latino du Nevada. >>> voir:

  • Caucus Républicain et démocrate du Nevada ce soir - Primaire Républicaine de la Caroline du Sud au même moment. Huckabee choque en affirmant qu'être gay relève de la bestialité ! | 19-01-2008
  • Ce caucus du Nevada a par ailleurs vu l'effondrement de la candidature de John Edwards ( 4 à 5%) des votes. Hillary Clinton se retrouve donc renforcée par cette nouvelle victoire après celle du New Hampshire la semaine dernière et peut se voir conforter pour l'importante primaire démocrate de Caroline du Sud et de la Floride la semaine prochaine; ces Etats du Sud ou la communauté Afro-Américaine est par ailleurs très importante et ou l'avance de Barack Obama dans les sondages publiés par RealClearPolitics est de 7 points d'avance pour la Caroline du Sud.

    Résultats du caucus du Nevada:

    - Hillary Clinton : 51%

    - Barack Obama : 45%

    - John Edwards : 4%

    - Dennis Kucinich : 0%

    Caucus Républicains : Très peu de choses à dire puisque Mitt Romney l'emporte mais les autres candidats n'ont pas fait campagne.

    - Mitt Romney : 51%

    - Ron Paul : 14%

    - John Mc Cain : 13%

    - Mike Huckabee : 8%

    - Fred Thompson : 8%

    - Rudy Giuliani : 4%

    - Duncan Hunter : 2% Le représentant (député) de l'Etat de Californie vient d'annoncer qu'il se retirait de la course à l'investiture du parti Républicain. Malgré une campagne offensive sur les sujets de l'immigration et de la guerre en Irak, il n'aura donc pas réussi à s'imposer.

    Pour les résultats de la primaire de la Caroline du Sud c'est John Mc Cain qui a remporté une importante victoire après celle du New Hampshire le 8 janvier. Victoire très importante car en regardant les scrutins passés, la Caroline du Sud provoque tradionnellement le dynamisme d'une candidature et l'élection d'un président Républicain (George W.Bush avait remporté la Caroline du Sud en 2000). Rudy Giuliani, longtemps favori national disparaît dans les profondeurs avec seulement 2% des voix. John Mc Cain entre dans une dynamique qui risque donc de se poursuivre pour ce vétéran de la guerre du Viet-Nam qui est en tête des sondages pour la Primaire de Floride.

    Primaire Républicaine :

    - John Mc Cain : 33%

    - Mike Huckabee : 30%

    - Fred Thompson : 16%

    - Mitt Romney : 15%

    - Ron Paul : 4%

    - Rudy Giuliani : 2%

    - Duncan Hunter : 0%

    Pas de résultats pour le parti démocrate, la Primaire se tiendra la semaine prochaine (26 janvier). Nico

     


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  • Hillary Clinton: Une femme en marche, biographie non autorisée de Carl Berstein >> à lire absolument

    Hillary Clinton: Une femme en marche, biographie non autorisée de Carl Berstein >> à lire absolument 

    Alors qu'Hillary Clinton a remporté le caucus du Nevada hier soir par 50% des voix devant Barack Obama (45%) voici quelques extraits du livre du livre choc (1) écrit par l'un des plus célèbres journaliste américain; Carl Berstein qui avait a l'époque révélé l'affaire du Watergate en 1972. Cette biographie peut aider à mieux comprendre qui est vraiment Hillary Clinton, elle qui risque peut-être d'accèder à la Maison Blanche dans moins d'un an et si elle est élue prendre le pouvoir le 20 janvier 2009 soit dans 365 jours tout juste. Nico

    Un garçon manqué

    Même adolescente, son assurance était manifeste. Elle n'avait rien d'une abeille ouvrière ; elle voulait être le chef, que ce fût dans son groupe de scouts ou à la fête foraine de son quartier. Son statut de chouchou du prof, joint à son aplomb et au fait qu'il lui arrivait de ne pas reconnaître ses camarades parce qu'elle n'avait pas mis ses lunettes, incitait certains à la trouver imbue de sa personne [...].
    Les garçons ne la trouvaient pas attirante. Ils aimaient les filles « féminines », Hillary faisait « garçonne ». Elle avait les chevilles épaisses et la réputation d'être autoritaire. À tel point que le journal du lycée avait dit « pour rire » qu'elle entrerait un jour dans les ordres sous le nom de « sœur Frigidaire » [...]. Hillary voulait alors être médecin, ambition qu'elle conserva jusqu'au début de ses études à Wellesley University, quand elle s'aperçut qu'elle ne supportait pas la vue du sang.

    Construite dès l'âge de dix-sept ans

    Au moment où Hillary Rodham quittait Park Ridge, Illinois, pour le Wellesley College, presque tous les éléments – et les contradictions – de sa personnalité d'adulte apparaissaient déjà en filigrane : une intelligence très vive et la faculté de la développer, l'ambition et la colère, l'idéalisme et l'acceptation de l'humiliation, le messianisme et le sentiment de son droit, un penchant pour les hommes charismatiques et une indifférence à la mode féminine conventionnelle, la fermeté des intentions et la rapidité du jugement, une sensibilité puritaine et une surprenante vulnérabilité, une impatience chronique et une aversion pour l'affrontement personnel, la volonté d'être financièrement indépendante et la foi dans le service public, le désir obstiné de parvenir à se contrôler totalement et, par-dessus tout peut-être, le réconfort, le phare et le refuge de la religion.

    L'esprit conservateur et le cœur à gauche

    Les événements de 1968 furent pour l'Amérique et le monde entier un bouleversement d'ampleur sismique. L'évolution des idées politiques de Hillary pendant son séjour à Wellesley – de 1965 à 1969 – est caractéristique de millions d'individus de sa génération, à mesure qu'ils étaient confrontés aux trois grandes questions du jour : les droits civiques, la guerre du Vietnam et le rôle des femmes. Si Hillary a bénéficié du mouvement de « libération des femmes », on ne peut pas vraiment dire qu'elle en fut une pionnière ni même une combattante de la seconde vague [...].
    Le seul événement qui mobilisa la fibre plus militante de Hillary fut l'assassinat de Martin Luther King. En apprenant la nouvelle, elle fit irruption toute tremblante dans une chambre de Stone-Davis, lança son cartable contre le mur et, d'après un témoin, elle se mit à hurler : « Je ne peux plus supporter cela ! Je ne peux plus ! » [...]. « Peut-on avoir l'esprit conservateur et le cœur à gauche ? » questionnait-elle à l'époque dans une lettre à un ami : aucun portrait de Hillary Clinton adulte ne peut la définir de façon plus succincte que cette réflexion prémonitoire faite à l'âge de dix-huit ans.

    La rencontre avec Clinton

    À Yale, où ils se rencontrèrent en 1970, Bill et Hillary repérèrent presque tout de suite chez l'autre un levain et un potentiel de maturation promettant une association aux possibilités politiques illimitées. Le fait que Hillary exprimerait bientôt, et avec le plus grand sérieux – ce qu'on n'avait jamais entendu Bill dire tout haut -, sa certitude qu'il serait un jour président des États-Unis confirme cette hypothèse. Pourtant la façon dont ils étaient tombés amoureux – d'après leurs amis, très vite et totalement – n'avait rien d'un mariage faustien [...]. Bill avait décelé chez Hillary un côté que personne n'avait encore vu, dit une amie commune. Tout le monde la prenait pour une fille terriblement sérieuse et raisonnable. Lui avait su détecter cette part d'elle qui aimait la spontanéité et le rire. Il trouvait fabuleux son rire guttural. Le public ne la connaissait pas sous ce jour. Quand elle rit, c'est qu'elle se sent libre [...].

    Déjà à cette époque commençaient à se dessiner certains aspects de leur union qui deviendraient évidents quand ils occuperaient la résidence du gouverneur de l'Arkansas, puis la Maison-Blanche. David Gergen, qui travailla avec chacun d'eux pendant les premières années de la présidence Clinton, notait : « Le Bill Clinton que je voyais avait besoin quotidiennement du soutien affectif de sa femme. Il était dépendant d'elle, parlait d'elle et se comportait comme si elle était son rocher de Gilbraltar... Quand l'équilibre entre eux était respecté, ils se complétaient très bien. Leur association alimentait son énergie. Elle était l'ancre et lui la voile. Il était le rêveur, elle était la réalité. Elle était le stratège, il était le tacticien. »

    Un mariage au pas de course

    Hillary ne voulait pas de bague de fiançailles, mais début octobre, ils organisèrent une petite fête à Hot Springs. Ceux qui y assistèrent se souviennent de Bill installé dans un fauteuil avec Hillary assis sur l'accoudoir, « l'air très amoureux et les mains enlacées ». Hillary avait fait peu de préparatifs en vue de son mariage [...]. Aucun carton d'invitation ne fut envoyé, ni pour la cérémonie, ni pour la réception. Ce fut seulement la veille des noces que Dorothy (NDLR : sa mère), qui lui demandait comment était sa robe de mariée, découvrit qu'elle n'en avait pas et qu'elle n'avait pas l'intention d'en acheter. Elle la traîna chez Dillard, le seul magasin de la ville qui en vendait. Hillary prit la première qui lui tomba sous la main, une robe en dentelle de style victorien dessinée par Jessica McClintock, et déclara : « Voilà qui fera l'affaire. »

    L'épouse du gouverneur de l'Arkansas

    Quand elle s'installa dans l'Arkansas, elle avait déjà tâté de beaucoup de choses différentes. Elle avait fait la plonge dans un lodge du parc national du mont McKinley et vidé des saumons à la cuillère en Alaska, pataugeant en cuissardes dans l'eau sanguinolente ; elle avait étudié les répercussions qu'avait le droit sur les plus riches comme les plus pauvres ; elle avait passé un été dans un cabinet juridique californien connu pour avoir défendu les Black Panthers et le Parti communiste, et elle avait été stagiaire au siège du Parti républicain. Et surtout, elle avait participé à l'instruction du dossier de destitution de Nixon. Et elle savait shooter dans un ballon de football.
    Avant son accession à la présidence des États-Unis, Bill n'avait pratiquement travaillé que dans la fonction publique [...]. Leurs amis avaient remarqué entre eux un étonnant phénomène chimique : « Elle est celle qui se lève le matin avec un nuage noir au-dessus de la tête, et lui commence sa journée sous un soleil radieux, dit un reporter photo qui a suivi les Clinton dans l'Arkansas et à Washington. À mesure que la journée avance, c'est lui qui déprime et c'est elle qui lui remonte le moral. On peut donc penser que s'ils ne s'étaient pas rencontrés, ni l'un ni l'autre ne seraient arrivés aussi haut. »

    La first Lady vue par Dick Morris

    Pour les années comprises entre 1978 et 1996, personne peut-être, exceptés les intéressés eux-mêmes, n'en sait plus sur les Clinton, leurs projets, leur évolution, leurs idées et leurs méthodes politiques – ensemble ou séparément – que Dick Morris (NDLR : conseiller pendant trois ans et demi à la Maison-Blanche) [...]. D'après Morris, la « spiritualité » de Hillary est la caractéristique essentielle de sa personnalité. « Elle ne ressent pas tous les cahots de la route, parce qu'elle a vraiment la foi... Bien sûr, elle ne dit pas : “Allons-y, et à la grâce de Dieu”, parce qu'elle essaie d'influer sur le résultat. Mais je crois qu'elle ne se fait pas de souci pour ce qui va advenir. » [...].

    Curieusement, Morris dénigre son intelligence. Il la qualifie d'ordinaire. « Elle n'a pas une pensée créatrice. Elle n'a pas énormément d'épaisseur. Ce n'est pas une intellectuelle à tout crin. Il est bien plus intelligent qu'elle. Elle est intelligente, mais pas très intelligente. Contrairement à lui, elle ne passe pas son temps à penser à tous les problèmes qu'il y a dans le monde et à chercher comment les résoudre. C'est une juriste. Elle a une certaine forme d'intelligence, l'intelligence d'une avocate très performante. » [...]
    Comme Nixon, dit encore Morris, « elle a tendance à la cruauté et à la paranoïa, dans sa démarche politique et dans sa démarche personnelle. Elle a des ennemis. Sa liste noire est très longue. Elle croit que pour réussir, il faut porter des coups à l'adversaire » [...]. Les démarches entreprises « pour démolir les femmes supposées avoir eu des relations sexuelles avec Bill Clinton ou prétendant en avoir eu » ont toujours eu Hillary pour origine, dit Morris. L'analyse qu'il fait du va-et-vient du pouvoir au sein du couple Clinton est fascinante : « En termes de gain de pouvoir, la meilleure année de Hillary à la Maison-Blan- che a été 1998, l'année de l'affaire Lewinsky. Ensuite, c'est 1993, après Gennifer Flowers. Je crois que c'est une relation fondée sur une aide mutuel- le. Parce qu'elle aime bien ce qui se passe quand elle le sort du pétrin. »

    La candidate aux présidentielles

    Trois piliers l'ont soutenue à travers les crises qui ont ponctué une vie marquée par les difficultés personnelles et par les batailles publiques et privées : sa foi religieuse ; un puissant besoin de servir, avec, pour corollaire (bon ou mauvais), le sentiment marqué de sa propre importance ; et un désir fervent de secret et d'intimité. C'est ce dernier qui projette une ombre de plus en plus grande sur sa vraie personnalité. Hillary n'est ni le diable perçu par la droite, ni une sainte féministe, et elle n'est pas non plus si emblématique que cela de son temps, étant sans doute plus traditionaliste que moderne. Son histoire est une histoire de force et de faiblesse, une histoire de femme.

    C'est une femme intelligente, qui possède de l'énergie, de l'enthousiasme, de l'humour, du tempérament, une grande force intérieure, de la spontanéité en privé, un pouvoir de vengeance (presque) mortel, un ancrage dans la vraie vie venu de profondes blessures et un langage de charretier (et de pasteur) : autant d'éléments qui témoignent de sa nature passionnée, ce qui, fondamentalement, est sans doute son trait de caractère le plus saillant et le plus attachant. En continuant de s'exprimer à l'abri du cocon protecteur qu'elle s'est forgé et de se montrer aussi consensuelle que possible pour atteindre le plus grand nombre, elle n'a pas seulement parfois dénaturé les faits, mais donné une image quelque peu faussée d'elle-même. Hillary a presque toujours défendu des causes justes. Mais il y a souvent un hiatus entre ses convictions et ses mots, d'une part, et ses actions d'autre part. C'est en cela qu'elle déçoit. Mais elle a encore le temps de s'affirmer, de réaliser ces choses qui font d'elle un être à part, au lieu de les redouter ou les camoufler.

    (1) Une femme en marche, de Carl Bernstein, traduit de l'américain par Martine Leroy-Battistelli et Cécile Arnaud. À paraître le 24 janvier aux éditions Baker Street.

    Vive la liberté: ce billet est le 100ème depuis la création de ce blog - merci à vous lectrices et lecteurs de venir visiter ce blog aussi souvent. Nico


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  • Caucus Républicain et démocrate du Nevada ce soir - Primaire Républicaine de la Caroline du Sud au même moment. Huckabee choque en affirmant qu'être gay relève de la bestialité !

    Caucus Républicain et démocrate du Nevada ce soir - Primaire Républicaine de la Caroline du Sud au même moment. Huckabee choque en affirmant qu'être gay relève de la bestialité !

    Caucus du Nevada ce samedi soir,le Nevada est un État de l'ouest des
    État-Unis, bordé au sud-ouest par la Californie, au nord par l'Oregon et l'Idaho et à l'est par l'Utah et l'Arizona. D'une superficie de 286 353 km², le Nevada est peuplé de 1 998 257 habitants (2000). Sa capitale est Carson City.

    Le Nevada est un État politiquement modéré de tendance

    républicaine

    610 000 latino-américains vivent au Nevada. Ils représentent 12% de l'électorat dans cet Etat. En 2004 ils avaient déjà fait la différence en donnant la majorité à George W. Bush. Quid de cette année ? On le saura pendant la nuit prochaine. Obama va compter sur les latinos plus que jamais pour faire la différence avec Hillary Clinton. Car un sondage national CNN/Opinion Research Corp. publié hier, le crédite désormais de 59% d'opinion favorable chez l'électorat noir démocrate contre 31% pour la sénatrice de New York.

    Au même moment, se déroulera la primaire républicaine de la Caroline du Sud -

    Sa population est à 67% blanche. Les Afro-Américains représentent environ 30% de la population totale de la Caroline du Sud. Attention donc aussi bien du côté républicain que du côté démocrate (la primaire se tiendra le 26 janvier) mais pendant ce temps, le vainqueur de l'Iowa, Mike Huckabee joue sur la fibre chrétienne dure, pratiquement extrémiste.

    Dans

    une entrevue à Beliefnet.com, Mike Huckabee ne se contente pas d'appeler à une révision religieuse de la Constitution des États-Unis, il établit également une comparaison directe entre l'homosexualité et la bestialité. L'ancien gouverneur de l'Arkansas joue son va-tout en Caroline du Sud, où l'électorat de la primaire républicaine de ce soir sera composé en bonne partie de chrétiens évangéliques. Voici un de ses propos :
    " I think the radical view is to say that we're going to change the definition of marriage so that it can mean two men, two women, a man and three women, a man and a child, a man and animal. "
    Alors, les gays sont-ils devenus un argument de campagne? Je doute qu'ils apprécient. Nico

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  • USA Campaign 2008 - Primaires du Michigan, les résultats de la Primaire Républicaine et Démocrate

    USA Campaign 2008 - Primaires du Michigan, les résultats de la Primaire Républicaine et Démocrate.

    L'état du Michigan porte chance à la famille Romney. Après avoir élu par trois fois le patriarche au poste de gouverneur, la région de Détroit a en effet adoubé son fils Mitt, en le plaçant pour la première fois en tête dans candidats à l'investiture républicaine. Mitt Romney voit dans cette victoire le « début de son retour » dans la course à la Maison-Blanche. Il devance John McCain, vainqueur la semaine précédente dans le New Hampshire, qui espérait gagner dans le Michigan comme il y a huit ans. Côté démocrates, 550.000 électeurs se sont mobilisés pour une primaire pourtant totalement dénuée d'enjeu : aucun des candidats n'avait fait campagne. Contrairement au calendrier électoral traditionnel, le Michigan a voulu avancer sa primaire et la direction nationale a décidé de priver purement et simplement l'Etat de ses 156 délégués.

    Primaire Démocrate

    :
    - Hillary Clinton : 55%
    - Dennis Kucinich : 4%
    - Chris Dodd : 1%
    - Mike Gravel : 0%
    Primaire Républicaine :
    - Mitt Romney : 39%
    - John McCain : 30%
    - Mike Huckabee : 16%
    - Ron Paul : 6%
    - Fred Thompson : 4%
    - Rudy Giuliani : 3%
    - Duncan Hunter : 0%

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  • USA Campaign 2008 - Tensions raciales chez les Démocrates, Hillary Clinton minimise le rôle de Martin Luther King

    USA Campaign 2008 - Tensions raciales chez les Démocrates, Hillary Clinton minimise le rôle de Martin Luther King

    Voilà qui va accentuer un peu plus les tensions entre les candidats démocrates et notamment entre Hillary Clinton et Barack Obama - cette dernière dans une déclaration minimise le rôle joué par le pasteur assassiné Martin Luther King. Mme Clinton affirme que le rêve de King n'aurait pu être aussi important et se réaliser sans l'action de l'ancien président démocrate Lyndon Baines Johnson qui avait remplacé John F Kennedy après l'assassinat de ce dernier le 22 novembre 1963.

    [ series of comments from Sen. Hillary Rodham Clinton, her husband and her supporters are spurring a racial backlash and adding a divisive edge to the presidential primary as the candidates head south to heavily African-American South Carolina.

    The comments, which ranged from the New York senator appearing to diminish the role of Martin Luther King Jr. in the civil rights movement — an aide later said she misspoke — to Bill Clinton dismissing Sen. Barack Obama's image in the media as a “fairy tale” — generated outrage on black radio, black blogs and cable television. And now they've drawn the attention of prominent African-American politicians.] from www.politico.com

    Jim E.Clyburn, congressman de la Caroline du Sud et Afro-américain n'a pas vraiment apprécié les propos de Mme Clinton et le fait savoir en sortant de sa réserve. Il était un important activiste de la cause noire pendant ces années de reconnaissance des droits civils.

    [WASHINGTON New York Times — Representative James E. Clyburn of South Carolina, the highest-ranking African-American in Congress, said he was rethinking his neutral stance in his state's presidential primary out of disappointment at comments by Bill and Hillary Rodham Clinton that he saw as diminishing the historic role of civil rights activists.

    Mr. Clyburn, a veteran of the civil rights movement and a power in state Democratic politics, put himself on the sidelines more than a year ago to help secure an early primary for South Carolina, saying he wanted to encourage all candidates to take part. But he said recent remarks by the Clintons that he saw as distorting civil rights history could change his mind.

    “We have to be very, very careful about how we speak about that era in American politics,” said Mr. Clyburn, who was shaped by his searing experiences as a youth in the segregated South and his own activism in those days. “It is one thing to run a campaign and be respectful of everyone's motives and actions, and it is something else to denigrate those. That bothered me a great deal.”]

    D'autres leaders noirs en veulent également à Bill Clinton (le mari d'Hillary) car ils reprochent à l'ancien président de critiquer Barack Obama. Au New Hampshire cette semaine, l'ancien président a traité le sénateur de l'Illinois de "kid"et qualifié sa campagne de fairy tale (conte de fée). La course à l'investiture démocrate tournera-t-elle en affrontement racial grandissant au fil des primaires? Rien n'est moins sûr. Nico


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