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    Je lis plusieurs livre en même temps en ce moment; mais je n'ai pas résisté à vous parler de Freedom de Jonathan Franzen. Désigné par le New Yorker comme l'un des vingt écrivains du XXIème Siècle, Jonathan Franzen avait déjà obtenu le National Book Award avec Les Corrections (L'Olivier, 2002).

    Freedom est LE livre de cette rentrée littéraire 2011. Best-seller aux Etats-Unis; en tête des meilleurs ventes dans le Point de cette semaine, je vous conseille vivement la lecture de ce livre époustouflant à tous les points de vues.

    D'après l'éditeur anglais Ford Madox Ford, il est possible de juger de la qualité d'un livre sur la foi de sa seule page 99.

    Voici donc les morceaux choisis:

    "Ce qu'elle venait de dire n'était ni intéressant ni propre à faire avancer le débat, se rendit-elle compte immédiatement, vu que Richard se foutait complètement du fait qu'elle jouait au basket.

    - J'irai peut-être à l'un de tes concerts, dit-elle. C'est quand, le prochain?

    - Tu ne peux pas y aller, c'est trop enfumé pour toi, dit Eliza d'un ton sec.

    La première personne qu'elle vit réellement quand elle arriva avec Eliza fut Carter. Il tenait par le cou une blonde ridiculeusement jolie vêtue d'une minijupe à paillette. "Et merde !" s'exclama Eliza. Patty fit bravement un signe à Carter, qui lui montra ses vilaines dents et se dirigea, incarnation de l'affabilité, vers elle, avec la paillettée en remorque.

    Eliza baissa la tête et entraîna Patty à travers une grappe de punks tirant sur leur clope pour l'amener jusqu'à la scène. Elles y retrouvèrent un garçon aux cheveux clairs que Patty identifia comme le fameux colocataire de Richard, avant même qu'Eliza dise, d'une voix forte et monocorde, "Bonjour Walter comment ça va?"

     

    Présentation de l'éditeur:

    Patty sera la femme idéale, c’est décidé. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à son goût pour les bad boys, à commencer par Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio amoureux et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité. Anatomie d’un mariage, ce livre propose une méditation sur les déceptions et les compromis auxquels se trouvent confrontés ces baby-boomers qui avaient voulu changer le monde. C’est aussi l’acte d’accusation le plus féroce qu’on ait vu depuis longtemps sur ce qu’est devenue l’Amérique. Mais sa plus belle réussite est sans nul doute le personnage de Patty. Telle une héroïne sartrienne égarée dans un roman de Tolstoï, elle cherche à se libérer – mais de quoi? -, tandis que les États-Unis livrent en Irak leur propre guerre napoléonienne, en tentant d’imposer la démocratie par la force.

    Billet N°500 depuis la création de blog ! C'est le dernier ici; bientôt vous me retrouverez ailleurs pour d'autres lectures.


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    "La règle d'or, c'est comme une ceinture d'explosifs; si tu bouges, tu es mort" ! 

     

    A propos de l'éventualité d'inscrire une "règle d'or budgétaire dans la Constitution. Mesure inutile quand on sait que les critères du pacte de stabilité n'ont jamais été respectés eux-mêmes depuis le Traité de Maastricht.


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    Atlantis, la dernière navette américaine encore en activité a décollé vendredi 8 juillet pour la dernière fois.

    Evidemment, c'est avec une grande émotion que j'écris ces lignes. Passionné par la navette depuis mon plus jeune âge; j'éprouve aujourd'hui une sensation particulière pour ce dernier décollage; magnifique et si intense. Je voulais vous en faire profiter ici; découvrez ou redécouvrez ce sublime décollage en visionnant la vidéo ci-dessous.

     

     CC                                                                                                  

     

    Consultez aussi le site de la Nasa consacré à la navette spatiale; photos, vidéos, tout est disponible en cliquant ICI 

    photo/ NASA.GOV


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    Que d'émotions ! Je n'avais pas encore eu le temps de revenir sur ce blog sur ce qui est maintenant l'affaire "DSK". Je ne ferais pas de commentaires sur une affaire très sordide et plutôt écoeurante. La Justice américaine aura bien l'occasion de nous faire connaître tôt ou tard son verdict.

    A l'inverse, on peut s'autoriser quelques réflexions et s'interpeller soi-même du déroulé des évènements de New-York. Car ma plus grande satisfaction se porte sur le fonctionnement de la justice des Etats-Unis qui; on l'a vu, place sur le même pied d'égalité un puissant ou un misérable et cela sans ménagements. Je n'ai pas été choqué par certaines images montrant un accusé menottes aux poignets. L'élite française a été choquée; grand bien lui fasse ! Messieurs Bernard Henri-Lévy, Jack Lang et Jean-François Kahn ont cru vouloir nous présenter les choses autrement; heureusement des voix se sont élevées ! Honte à eux bien sûr d'avoir selon les uns et les autres utilisés un vocabulaire plus qu'imbécile. Honte à eux et à d'autres pour avoir voulu défendre l'indéfendable, et finalement croire nous expliquer l'inexplicable. La France des élites me déçoit; elle nous décevra encore plus si nous; nous ne disons rien notamment sur certaines pratiques discutables des rapports hommes-femmes.

    Car, ne nous y trompons pas, l'affaire de New-York aura bien permis de libérer la parole des femmes, mais aussi des plus faibles, des plus fragiles qui, devant un puissant n'osaient rien dire et ne rien faire. Les femmes, souvent prises soit pour des incompétentes soit pour des objets sexuels à disposition d'une caste puissante et arrogante; pourront maintenant dire "NON". Non à la soumission, non à l'abus de pouvoir, non aux excès des uns et des autres. Je suis convaicu que la parole des Femmes va enfin changer en France suite aux évènements new-yorkais. Je constate avec ironie, qu'aucune loi, aucune réforme votée à l'Assemblée Nationale en France n'est à l'origine de ce bouleversement. Aucun français ne peut revendiquer la paternité de cet état de fait si ce n'est des américains, loin de chez nous; ils ont utilisé un puissant levier pour rétablir une morale qui nous a bien manqué ! 


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